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Ιστορία

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L'optimisme de la volonté - D'un siècle à l'autre

" Actuellement, le seul personnage d'envergure mondiale qui critique franchement la droite n'est pas de gauche, c'est le pape. Le pape est le seul qui dit que le capitalisme est un système moralement inacceptable. Je suis donc très dur pour les gens de gauche modérés ou que sais-je, qui abandonnent ce champ de bataille aux autres. " " C'est certes tragique, mais la peur du terrorisme mondial ne justifie pas une invasion américaine ! En vérité, les Américains se servent de ces arguments pour légitimer leur politique hégémonique sur le monde, une politique dont eux-mêmes ne reconnaissent pas les limites. Je n'ai aucun doute sur le fait que l'Amérique veut rester le seul pays absolument armé dans le monde. Les États-Unis entendent même faire en sorte que l'Europe devienne dépendante de leur armement, alors qu'elle est tout à fait capable de développer un équipement de haute technologie. " Éric J. Hobsbawm
11,70 €

Louis III, dernier roi de Bavière (1913-1918) - Un souverain dans la tourmente de la Première Guerre mondiale

La Bavière est restée une monarchie constitutionnelle de 1805 jusqu'à la révolution de 1918. Etat membre de l'Empire allemand, elle forma un royaume doté d'une certaine autonomie institutionnelle grâce aux droits réservés. Louis III (1913-1918), son dernier souverain, un prince éduqué aux réalités politiques et économiques de son temps, était monté sur le trône en décembre 1912, après la longue régence (1886-1912) un peu assoupie de son père.
Pays à vocation agricole, la Bavière était entrée plus tardivement que l'Allemagne du Nord dans l'ère industrielle. La classe politique représentée au Landtag, le Parlement munichois, s'étageait sur un spectre allant des libéraux, en passant par les catholiques conservateurs, jusqu'aux sociaux-démocrates. La monarchie constitutionnelle faisait alors l'objet d'un consensus politique, y compris de la part des sociaux démocrates réformistes.
Face à un Empire allemand, à majorité protestante, dominé par la Prusse, la Bavière s'était affirmée sous Louis III comme le porte-parole d'un catholicisme allemand fier de lui. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale devait surprendre le souverain et son gouvernement impréparés. L'union nationale dura jusqu'à l'annonce des premières défaites de l'automne 1914. Face à une situation militaire qui lui échappait et à une situation économique qui se dégradait rapidement, Louis III, sourd aux demandes de parlementarisation de la monarchie, s'aliéna non seulement son peuple, mais aussi une grande partie de la classe politique.
Sa chute, dans la nuit du 7 au 8 novembre 1918, s'opéra sans véritable violence. Le pouvoir était à prendre.
48,30 €

Marie Stuart

"Le coeur d'un homme dans le corps d'une femme", disait d'elle le pape Benoît XIV. Marie Stuart par Stefan Zweig, c'est l'histoire d'une difficulté scandaleuse, celle des femmes pour exister en politique face aux hommes. Traduction entièrement révisée par Olivier Mannoni et préface de l'historienne Yannick Ripa, spécialiste de l'histoire des femmes.
9,00 €

Mémoires

Serviteur et agent de Charles le Téméraire, qu'il abandonne pour conduire, auprès de Louis XI, le jeu diplomatique de la France, Commynes "l'Européen" (1445-1511) restera une figure majeure sous trois rois de France. C'est, à l'aube des Temps modernes, le moment d'une ouverture nouvelle et profondément pragmatique de l'Europe. Commynes en est un acteur et, par l'écriture des Mémoires, le "récitant" privilégié. Car il est le premier que l'engagement conduit à s'interroger sur l'action politique en tant que telle, sur les secrets et les ruses du pouvoir, sur les rapports de force entre gouvernants et Etats. Par un continuel va-et-vient de l'action au jugement, il élargit le champ des possibles et redéfinit le territoire du politique, dont la toile, désormais tissée par les diplomates plus que par les seigneurs de guerre, fait découvrir en lui le dernier maillon d'une chaîne forgée d'Aristote à Machiavel. Ce volume offre enfin, après cinq siècles, la première traduction intégrale en français moderne des Mémoires.
16,10 €

Noir - Histoire d'une couleur

Couleur de la mort et de l'enfer, le noir n'a pas toujours été une couleur négative. Au fil de son histoire, il a aussi été associé à la fertilité, à la tempérance, à la dignité. Et depuis quelques décennies, il incarne surtout l'élégance et la modernité. Du noir des moines et des pirates au noir des peintres et des couturiers, Michel Pastoureau retrace la destinée européenne de cette couleur pas comme les autres. Il s'attache à cerner sa place dans les faits de langue, les pratiques sociales, la création artistique et le monde des symboles. Couleur à part entière jusqu'à ce que l'invention de l'imprimerie puis les découvertes de Newton lui donnent le statut particulier de non-couleur, le noir dévoile ici une histoire culturelle extrêmement riche, depuis les mythologies des origines jusqu'à son triomphe au XXe siècle.
10,10 €

Nouvelle histoire de l'islam - VIIe-XXIe siècle

Qu'est-ce qu'être musulman au XXIe siècle ? Pour certains, l'essence de l'islam serait la charia, loi qui dicte le comportement rituel et social, révélée par Dieu au Prophète. Pour d'autres, l'islam serait une spiritualité ouverte sur le monde, célébrant la diversité de l'humanité et la paix. Avec cet ouvrage, John Tolan raconte comment ce dernier-né des trois grands monothéismes s'est développé, non pas en autarcie mais en contact avec les traditions religieuses juives et chrétiennes, dans un mélange de cultures arabe, grecque, perse... Il analyse les fondements et les mutations de l'islam. Cette histoire longue nous montre que les fractures au sein d'un monde musulman tantôt ouvert, tantôt rigoriste, sont autant de défis posés à la possibilité d'une entente entre Orient et Occident.
12,70 €

Parachever un génocide - Mustafa Kemal et l'élimination des rescapés arméniens et grecs (1918-1922)

R. Kévorkian est l'historien du génocide des Arméniens au cours duquel près de 1, 5 million d'Arméniens ottomans ont perdu la vie entre 1915 et 1916. Selon lui, ces crimes de masse ont cimenté la construction de l'Etat-nation turc, d'où la difficulté de ce dernier à reconnaître - voire assumer - cette histoire. D'autant que le génocide ne s'est pas arrêté en 1916 : ce nouveau livre met en effet en lumière la manière dont les Arméniens et les Grecs qui avaient échappé aux massacres ont été éliminés de manière organisée dans le cadre de la politique des Jeunes-Turcs nationalistes du Comité union et progrès et des partisans de Mustafa Kemal, souvent présenté comme un héros progressiste et laïque et le père de la Turquie moderne.
Se profile un autre visage de Mustafa Kemal, chez qui le refus du démantèlement de l'Empire ottoman est inséparable d'une volonté de parachever l'homogénéisation ethnique de l'Asie Mineure. Ces idées lui ont valu la complicité des responsables des massacres et le soutien de l'opinion publique turque. Ce livre est l'aboutissement d'une trilogie entamée il y a plus de trente ans, " examinant un Empire ottoman encore pluriethnique, mais déjà travaillé par le projet de création d'un Etat-nation turc et par des pratiques de massacres de masse, passé à l'acte durant la Grande Guerre en exterminant les populations arméniennes et syriaques, avant de parachever l'élimination totale des groupes non-turcs en exterminant les Grecs ou en les expulsant avec les reliquats d'Arméniens ayant survécu à 1915 " .
Il examine les liens entre le Comité union et progrès et le kémalisme, sous l'angle de la politique d'élimination des non-musulmans. Il s'appuie principalement sur les archives du Bureau d'information du patriarcat arménien de Constantinople et les archives britanniques du Foreign Office. Il apporte des éléments de réponse à deux grandes questions : la République turque s'est-elle fondée sur le génocide perpétré durant et après la Grande Guerre contre les Arméniens, les Syriaques et les Grecs ottomans ? La Turquie contemporaine porte-t-elle encore et toujours les stigmates de ces violences extrêmes ? Il montre ainsi que la Turquie d'Erdogan ne peut être comprise qu'à la lumière de l'héritage de Mustafa Kemal et du génocide des Arméniens.
34,50 €

Paroles d'hommes (1790-1793)

Rares sont les hommes de la Révolution qui s'intéressèrent au sort des femmes. Et s'ils modifièrent de façon décisive leur statut juridique, ils furent, à l'exception de quelques-uns, beaucoup moins préoccupés par leurs droits civiques. Ceux dont les textes sont réunis ici se réclamaient de l'idéologie républicaine, fondée sur la liberté et l'égalité des citoyens. Mais, pour la grande majorité d'entre eux, à commencer par Rousseau, la femme devait "se borner au gouvernement domestique, ne point se mêler du dehors" .
A les lire, on voit bien à quel point la proximité, la similitude et la confrontation des sexes leur faisaient horreur. 1789-2022 : deux cents ans plus tard, si les femmes sont devenues des citoyennes à part entière, le combat pour la reconnaissance continue. Ce recueil de textes édité par Elisabeth Badinter expose les causes profondes, philosophiques aussi bien qu'événementielles, de cette longue glaciation dans l'évolution de nos moeurs et le rôle mal connu qu'y ont joué les révolutionnaires.
11,50 €

S'adapter pour vaincre - Comment les armées évoluent

Se surpasser pour mieux gagner. Les changements politiques, sociaux, techniques et économiques qui se sont succédé depuis la fin du XVIIIe siècle ont engendré de grands bouleversements au sein des nations devenues " industrielles ", qui sont parvenues notamment à transformer l'énergie de manière nouvelle et à produire des biens en masse. Mais ce nouveau monde est aussi fait d'affrontements, et les armées sont naturellement au coeur de ces turbulences. Elles aussi sont amenées à se transformer, poussées par l'évolution en toute chose et surtout celle de leurs ennemis. Quand et pourquoi innovent-elles dans la manière dont elles combattent ? Sont-elles condamnées, si elles ne sont pas assez rapides, à refaire la guerre précédente ? Est-il plus facile d'innover en temps de paix, ou au contraire en temps de guerre, au contact des réalités ? Comment s'articule, dans ces efforts, l'action des institutions internes aux armées avec les pouvoirs externes - de l'" arrière ", du pouvoir politique et peut-être surtout de l'ennemi ? C'est à toutes ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Michel Goya avec une grande hauteur de vue. Abordant le phénomène de l'innovation militaire dans sa globalité, il décrit successivement la mue de l'armée prussienne face aux révolutions (1789-1871), la transformation de l'armée française pendant la Grande Guerre, l'évolution de la Royal Navy britannique (1880-1945), la stratégie de bombardement allié contre le IIIe Reich, la naissance et la place de l'arme atomique dans la guerre froide, l'évolution de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, enfin celle de l'US Army à partir de 1945 - autant d'exemples qui racontent et démontrent la nécessaire adaptation de l'art militaire et ses principales innovations depuis deux siècles.
11,50 €

Salonique, 1870-1920

Capitale de la Macédoine ottomane, Salonique a connu au XIXe siècle une incroyable métamorphose. Coeur "industriel" de l'Empire, foyer de la modernité turque, jusqu'à la reconquête par les Grecs en 1912, la cité est une ville pluriethnique et multiconfessionnelle, un carrefour culturel et un havre aussi où se sont réfugiés, depuis des siècles, les sépharades bannis d'Espagne et les ashkénazes chassés d'Europe.
Une véritable Jérusalem des Balkans. En sélectionnant des images dans la plus riche collection privée de photographies dédiées à l'Empire ottoman, celle de Pierre de Gigord, Catherine Pinguet dresse un portrait de la ville de la seconde moitié du XIXe siècle à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle restitue le quotidien des habitants et les mutations de la ville, de leur cadre de vie : animation des rues, activités commerciales et corporations de métiers, nouveaux édifices, quartiers résidentiels, périphérie déshéritée où sont apparues les premières industries.
Viennent s'ajouter les clichés d'événements majeurs, tels que la "révolution" jeune-turque de juillet 1908 dont Salonique a été le berceau, puis l'incendie d'août 1917, qui a détruit à jamais les quartiers historiques de la communauté juive. Ces flammes préfigurent la fin d'une époque, celle des grandes cités cosmopolites de la Méditerranée orientale qui disparaitront les unes après les autres, dans des circonstances souvent dramatiques.
51,70 €