Yanis Varoufakis

'I could not recommend this more. If you're looking for a sense of optimism, a sense of political possibility, this book is very important' Owen Jones

What would a fair and equal society actually look like?

Imagine a world with no banks. No stock market. No tech giants. No billionaires.

In Another Now world-famous economist, Yanis Varoufakis, shows us what such a world would look like. Far from being a fantasy, he describes how it could have come about - and might yet. But would we really want it?

Varoufakis's boundary-breaking new book confounds expectations of what the good society would look like and confronts us with the greatest question: are we able to build a better society, despite our flaws.

'A vision of a new society with new ways of thinking is possibly the most important thing an artist can offer at the moment' Brian Eno

How do we choose between what is fair and just, and what our debtors demand of us? Yanis Varoufakis was put in such a dilemma in 2015 when he became the finance minister of Greece. In this rousing book, he charts the absurdities that underpin calls for austerity, as well as his own battles with a bureaucracy bent on ignoring the human cost of its every action. Passionately outspoken and tuned to the voices of the oppressed, Varoufakis presents a guide to modern economics, and its threat to democracy, like no other.

Selected from the books And the Weak Suffer What They Must? and Adults in the Room

L'économiste et ancien ministre grec des Finances revient sur son combat perdu pour la restructuration de la dette grecque et révèle les coulisses du pouvoir et des échanges à huis clos entre les hauts responsables européens.

'We need to organise politically to defend the weak, empower the many and prepare the ground for reversing the absurdities of capitalism.'- Yanis Varoufakis'Capitalism over the past twenty-five years has been an incredible moral good.'- David BrooksThe Munk debate on capitalismThere is a growing belief that the capitalist system no longer works. Inequality is rampant. The environment is being destroyed for profits.

In some western nations, life expectancy is even falling. Political power is wielded by wealthy elites and big business, not the people. But for proponents of capitalism, it is the engine of progress, not just making all of us materially better off, but helping to address everything from women's rights to political freedoms.

We seem to stand at a crossroads: do we need to fix the system as a matter of urgency, or would it be better to hold our nerve?

L'équilibre économique du monde, et sa prospérité, sont des choses bien trop sérieuses pour qu'on les laisse aux mains des marchés. C'est ce qu'ont bien compris les États-Unis, qui s'arrogèrent, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale le rôle de maître d'oeuvre de la reconstruction du monde occidental. Leur objectif : prendre le contrôle de la redistribution du solde de la balance commerciale au niveau mondial, ce que les économistes appellent le recyclage des excédents. Par deux fois, par deux méthodes distinctes, Washington s'assura la mainmise sur le recyclage des excédents mondiaux et crut ainsi ancrer l'hégémonie américaine sur un socle en acier trempé. D'abord grâce aux accords de Bretton Woods et au Plan Marshall, puis grâce à l'abandon de l'étalon-or en 1971. C'est à cette deuxième période que Yanis Varoufakis donne le nom de Minotaure planétaire. Grâce à lui Wall Street vit sa richesse s'accroître sans limite, et sans retenue. Mais le Minotaure succomba à la courte vue et à l'irrépressible cupidité de ceux-là mêmes qui étaient censés le protéger. De notre côté de l'Atlantique, la création de l'euro fut pour Bonn (puis Berlin) l'occasion rêvée de s'approprier un « Minitaure » européen et de réduire, enfin, à sa merci, le grand rival français. La mort du Minotaure planétaire, en 2008, marquera une des crises les plus dévastatrices qui se soit jamais abattue sur l'humanité. Et les responsables politiques ont abdiqué au grand bénéfice de la « faillitocratie », bradant leur pouvoir à vil prix face aux banques par qui le malheur était venu. Pour sa part l'ersatz de Minotaure imaginé par l'Allemagne a fait long feu, rongé par les égoïsmes nationaux de ses ordonnateurs et l'ineptie de sa construction, mais non sans entraîner l'Europe vers l'abîme ni sans jeter des millions de nouveaux pauvres à la rue. L'issue n'est pas sans espoir. Washington, comme Pékin et d'autres ont bien compris l'importance du recyclage des excédents, mais qui, aujourd'hui, serait à même d'en assurer le fonctionnement ?

Confrontée à une crise économique et sociale majeure qui nourrit la montée des nationalismes, la zone euro n'a plus droit à l'erreur. Il faut agir et vite ! Comment ? D'abord en partant du bon diagnostic. Non, le problème majeur n'est pas la dette. Celle-ci n'est que le symptôme d'un mal plus profond : l'architecture défaillante de la zone euro. Face à l'urgence, il faut se montrer réaliste et pragmatique : on ne va pas changer les traités et rouvrir des débats source de division. Tout l'intérêt de ce petit ouvrage est de formuler une proposition immédiatement applicable pour sortir de la crise, s'inscrivant dans le cadre institutionnel actuel et propre à remettre la zone euro sur la voie de la prospérité.

THE SUNDAY TIMES BESTSELLER`Why is there so much inequality?' Xenia asks her father, the world-famous economist Yanis Varoufakis. Drawing on memories of her childhood and a variety of well-known tales - from Oedipus and Faust to Frankenstein and The Matrix - Varoufakis explains everything you need to know in order to understand why economics is the most important drama of our times. In answering his daughter's deceptively simple questions, Varoufakis disentangles our troubling world with remarkable clarity, while inspiring us to make it a better one. 'Utterly accessible, deeply humane and startlingly original - a potent democratic tool at the perfect time' Naomi Klein