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Βιογραφία

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René ou la vie de Chateaubriand

Nomade en Amérique et chrétien à Jérusalem, ministre à Berlin et ambassadeur à Rome et à Londres sous la Restauration, Chateaubriand fut partout en exil sans jamais se perdre de vue. " Il avait lui-même divisé sa vie en trois parties : le voyageur et le soldat, l'homme de lettres, l'homme d'action " écrit André Maurois. Il fut aussi un grand amoureux, et on lira ici de belles pages sur Pauline de Beaumont et Juliette Récamier. Quant à l'écrivain, il est immense, par ses vues et sa " hardiesse dans le choix des mots et le ramassé des images ". Maurois voit en lui l'annonciateur de Proust. On ne peut pas marcher sur les traces du géant de Combourg sans un détour prolongé par cette biographie essentielle.
11,65 €

Richard W.

Au mitan de sa vie, endetté, incompris, Wagner songe au suicide. Voilà qu'un bienfaiteur survient, en la personne de Louis II de Bavière. Le jeune roi de vingt ans, conquis par le talent du compositeur, pourvoit à tous les besoins nécessaires à l'expression de son génie. Mécénat que n'apprécient pas ses conseillers, ni le peuple munichois - ils accusent Wagner de dilapider l'argent du royaume...
7,20 €

Une part de ma vie - Entretiens (1983-1989)

Voici l'ensemble des entretiens accordés par Bernard-Marie Koltès à la presse écrite. Si ce recueil d'entretiens n'est pas un livre de Koltès, il lui appartient bien, cependant, pour en avoir relu et corrigé bon nombre d'entre eux. Ils sont bien sa voix, son humeur. A ce titre, nous nous garderons ici de tout commentaire. Passé les rapports complexes qu'il entretint avec le théâtre et dont il y aurait tant à dire, il faut bien noter cependant comment, ainsi rassemblés, ces entretiens constituent une autobiographie involontaire de Koltès ; autobiographie à l'évidence lacunaire, volontairement lacunaire et intéressante comme telle. On peut rêver à une biographie de Koltès, à son intérêt s'agissant de lui et, le lisant attentivement, n'y a-t-il pas comme une incongruité ? Faulkner qu'il admirait tant écrivait : " C'est mon ambition d'être en tant qu'individu, aboli, rayé de l'Histoire ; de laisser celle-ci intacte, sans reste, sinon des livres imprimés ; il y a trente ans j'aurais dû être assez clairvoyant pour ne pas les signer, comme certains élisabéthains. Mon but, mon épitaphe : il a fait des livres et il est mort. "
9,80 €

Vaterland : récit

Le passé s'étend devant nous comme un lointain territoire. Anne Weber entreprend un voyage vers son arrière-grand-père, le philosophe Florens Christian Rang, qu'elle appelle Sanderling, dans la Prusse d'avant 1914. Un obstacle se dresse : l'histoire allemande et familiale. Comment vivre avec un passé qu'on porte en soi comme son patrimoine génétique ? Que signifie être allemand, hier et aujourd'hui ? « Aimerais-je lui dire que nous, les Allemands, en tout cas certains d'entre nous, portons toujours le passé comme un fardeau ? »
6,90 €

Vie, vieillesse et mort d'une femme du peuple

Il y a quelques années, la mère de Didier Eribon est entrée en maison de retraite. Après plusieurs mois au cours desquels elle a peu à peu perdu son autonomie physique et cognitive, Didier Eribon et ses frères ont dû se résoudre à l'installer, malgré ses réticences, dans un établissement médicalisé. Mais le choc de l'entrée en maison de retraite fut trop brutal et, quelques semaines seulement après son arrivée, elle y est décédée.
Après la mort de sa mère, Didier Eribon reprend le travail d'exploration personnelle et théorique qu'il avait entrepris dans Retour à Reims après la mort de son père. Il analyse le déclin de sa mère, ce qui l'amène à réfléchir sur la vieillesse et la maladie, sur nos rapports aux personnes âgées et à la mort, mais aussi sur l'expérience du vieillissement. Il s'interroge également sur les conditions de l'accueil des personnes dépendantes.
Il montre que si l'expérience du vieillissement nous est très difficile à penser, c'est parce qu'il s'agit d'une expérience-limite dans la philosophie occidentale, dont l'ensemble des concepts semblent se fonder sur une exclusion de la vieillesse. Eribon reparcourt également la vie de sa mère, et notamment les périodes où elle était femme de ménage, ouvrière puis retraitée, la saisissant dans toute sa complexité, de sa participation aux grèves à son racisme obsessionnel.
Il conclut sa démarche en faisant de la vieillesse le point d'appui d'une réflexion sur la politique : comment pourraient se mobiliser des personnes qui n'ont plus de mobilité ni de capacité à prendre la parole et donc à dire "nous" ? Les personnes âgées peuvent-elles parler si personne ne parle pour elles, pour faire entendre leur voix ?
24,20 €

Visas pour 6000 vies

Durant l'été 1940, Sugihara Chiune, consul du Japon à Kaunas, alors capitale de la Lituanie occupée par les Soviétiques, délivra des visas de transit à des milliers de Juifs qui fuyaient la Pologne et d'autres pays d'Europe orientale sous occupation nazie. Leur seule chance était de traverser la Sibérie et, via le Japon, de rejoindre un pays ami. Pour accorder massivement des visas à ceux qui se pressaient au consulat, il décida de désobéir aux ordres de Tokyo.
A son retour, il fut rayé des cadres des Affaires étrangères. L'histoire de cet Oskar Schindler japonais fut longtemps ignorée, mais Israël n'eut de cesse d'honorer cet ancien diplomate pour qui toute forme de discrimination était incompréhensible. En 1985, Israël lui décerna l'équivalent du prix Nobel de la paix et l'on inaugura un mémorial en son honneur. Aujourd'hui, grâce à ce livre émouvant écrit par sa femme, le Japon découvre un héros.
9,20 €