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Un amour impossible - Suivi de Conférence à New York

Pierre et Rachel vivent une liaison courte mais intense à Châteauroux à la fin des années 1950. Pierre, érudit, issu d'une famille bourgeoise, fascine Rachel, employée à la Sécurité sociale. Il refuse de l'épouser, mais ils font un enfant. L'amour maternel devient pour Rachel et Christine le socle d'une vie heureuse. Pierre voit sa fille épisodiquement. Des années plus tard, Rachel apprend qu'il la viole.
Le choc est immense. Un sentiment de culpabilité s'immisce progressivement entre la mère et la fille. Christine Angot entreprend ici de mettre à nu une relation des plus complexes, entre amour inconditionnel pour la mère et ressentiment, dépeignant sans concession une guerre sociale amoureuse et le parcours d'une femme, détruite par son péché originel : la passion vouée à l'homme qui aura finalement anéanti tous les repères qu'elle s'était construits.
8,60 €

Un artiste du monde flottant

""Gisaburo, dit-il, après un long silence, n'a pas eu la vie drôle. Son talent a complètement périclité. Ceux qu'il aimait sont morts depuis longtemps ou l'ont abandonné. Même du temps de notre jeunesse, c'était déjà un type triste, solitaire". Mori-san marqua une pause. "Mais parfois, nous buvions et nous nous amusions avec les femmes des quartiers de plaisir. C'est ce que les gens appellent le monde flottant : c'était un monde, Ono, dont Gisaburo connaissait toute la valeur". " Le peintre Masugi Ono, vieux maître de l'art officiel nippon, songe à sa jeunesse bohème et se remémore ce "monde flottant" qu'il a tant fréquenté. Confronté à l'émergence d'une nouvelle société ouverte à l'Occident, il interroge son passé et tente de donner un sens à sa vie dans le Japon de l'après-guerre. Evocation d'une vie et d'un monde révolus, réflexion toute en nuances sur la finalité de l'oeuvre d'art, Un artiste du monde flottant est un livre envoûtant.
10,60 €

Un autre monde

13,80 €

Un Barbare en Asie

«Quand je vis l'Inde, et quand je vis la Chine, pour la première fois, des peuples, sur cette terre, me parurent mériter d'être réels.Joyeux, je fonçai dans ce réel, persuadé que j'en rapportais beaucoup. Y croyais-je complètement ? Voyage réel entre deux imaginaires.Peut-être au fond de moi les observais-je comme des voyages imaginaires qui se seraient réalisés sans moi, ouvre d'«autres». Pays qu'un autre aurait inventés.
J'en avais la surprise, l'émotion, l'agacement.C'est qu'il manque beaucoup à ce voyage pour être réel. Je le sus plus tard. Faisais-je exprès de laisser de côté ce qui précisément allait faire en plusieurs de ces pays de la réalité nouvelle : la politique ? [...]Ce livre qui ne me convient plus, qui me gêne et me heurte, me fait honte, ne me permet de corriger que des bagatelles le plus souvent.Il a sa résistance.
Comme s'il était un personnage.Il a un ton.À cause de ce ton, tout ce que je voudrais en contrepoids y introduire de plus grave, de plus réfléchi, de plus approfondi, de plus expérimenté, de plus instruit, me revient, m'est renvoyé... comme ne lui convenant pas. Ici, barbare on fut, barbare on doit rester.»Henri Michaux.
10,90 €

Un Beau ténébreux

Le roman comprend trois parties ; un prologue, un journal intime qui forme le corps du texte, et un épilogue.

Le prologue évoque le calme d'une plage déserte, au « ciel désespérément immobile », qui va lentement s'animer, comme un « théâtre qu'on rouvre ». Le passage liminaire fait office de présage, annonçant d'abord le désœuvrement, puis l'entrée en scène des acteurs de cette « histoire d'une fascination ».

Gérard est le narrateur du journal ; il y relate les évènements prenant place à l'Hôtel des Vagues, le temps d'un été, sur la plage de Kérantec, une ville fictive dont le nom à une consonance très bretonne. Comme souvent chez Julien Gracq, il s'agit d'attendre l'évènement qui viendra briser l'apparente quiétude des lieux. Ici, le narrateur fait connaissance avec les estivants de l’hôtel, dont il finit par se lasser. Le désœuvrement atteint son paroxysme, et Gérard est sur le point de plier bagage, lorsque Grégory, l'un des membres de la bande de vacanciers, annonce l'arrivée de l'un de ses amis d'enfance. Le narrateur, poussé par une étrange curiosité, décide finalement de rester. Dès son entrée en scène, Allan, le « beau ténébreux », accompagné par Dolorès, impose à tout l’hôtel son irrésistible attraction, et rompt avec la monotonie ambiante. Esprit supérieur et cultivé, athlète charismatique, en toute circonstance imperturbable, Allan devient rapidement le meneur incontesté des estivants, qu'il entraine dans une mystérieuse fascination. Gérard tente en vain de cerner ce personnage qui défie la mort, insouciant, et provoque le scandale partout autour de lui. Alors que l'été touche à sa fin, le mystère reste entier, même si Gérard pressent que l'attitude d'Allan ne peut que cacher quelque sombre dessein. C'est ici que s'achève le journal intime.

L'épilogue relate les derniers événements de l'été. Lors d'un bal costumé célébrant la fin de la saison estivale, Allan et Dolorès revêtent les déguisement des amants de Montmorency, un clin d’œil au poème d'Alfred de Vigny, qui compte l'histoire de « deux jeunes amoureux, décidés à ''en finir avec la vie'' », et qui vont passer un weekend ensemble, avant de se tuer. Finalement, Allan et Christel se suicident.

21,90 €

Un billet d'avion pour l'Afrique

En 1962, Maya Angelou, de passage à Accra avec son fils, tente l'expérience du « retour » en Afrique. À l'époque, le Ghana, dirigé par Kwame Nkrumah, lutte pour l'émancipation du continent noir et fait figure de « terre promise » aux yeux des Noirs américains en quête de leurs racines. L'expérience se révèle difficile pour bien des membres de la diaspora, incapables de communiquer avec les Ghanéens et blessés par l'indifférence ou la méfiance que ceux-ci leur témoignent. Maya, qui trouve un emploi et apprend le fanti, rencontre notamment Malcolm X, Muhammad Ali et W.E.B. Du Bois pendant son séjour. En 1964, plus combative que jamais, elle prendra un billet d'avion pour l'Amérique.Une oeuvre dont le propos sur les identités atteint l'universel et reste d'une actualité brûlante. Éric Paquin, Voir.
9,70 €

Un bon allemand

"Je suis un fils typique de ces Allemands inoffensifs qui n’ont jamais été nazis, mais sans qui les nazis ne seraient jamais parvenus à leurs fins". Horst Krüger, qui avait quatorze ans à l’achèvement du IIIe Reich, vingt-six lors de son écroulement, cherche à comprendre, vingt ans après (le livre date de 1964), ce qui lui est arrivé. Méthodiquement, l’écrivain interroge sa mémoire pour tenter de surprendre, dans la vie quotidienne de jadis, les conversations de table, les relations du quartier..., l’infiltration d’une idéologie qui fit des familles les plus ordinaires les complices de la destruction.
Un livre qui revient à son heure pour déjouer les mécanismes de la contamination et rappeler le lent processus de la fascination et de l’idéologie totalitaires.
9,40 €

Un brillant avenir

En 1958, malgré l'opposition de ses parents, Elena épouse Jacob, un Juif. Elle réalise son rêve : quitter la Roumanie communiste et antisémite de Ceausescu et émigrer aux Etats-Unis. Elle s'y fait appeler Helen et rompt avec son passé. Mais, vingt ans plus tard, elle se retrouve confrontée à une réalité qui lui échappe : l'indépendance de ce fils à qui elle a tout sacrifié, et qui épouse Marie, une Française. Compte-t-il partir à son tour ? Helen n'aime pas la jeune femme, qu'elle trouve égoïste et arrogante. Marie a peur de cette belle-mère dont le silence recèle une hostilité croissante. Pourtant, entre ces deux femmes que tout oppose - leur origine, leurs valeurs et leur attachement au même homme -, quelque chose grandit qui ressemble à de l'amour.
10,60 €

Un capitaine sans importance

Dans les années 1980, l'Union Soviétique occupe l'Afghanistan. Le capitaine Romanov dirige une division de l'Armée rouge. Les batailles se succèdent, de plus en plus sanglantes, et Romanov ne peut s'empêcher de penser que cette guerre est injuste. Ni d'admirer en secret le commandant ennemi qui le traque dans le but de l'assassiner.
8,30 €

Un célibataire

"Personne n'est fait pour se comprendre." Si une phrase devait résumer ce roman peu connu de l'auteur du célèbre Mes amis, ce serait bien celle-ci. Le protagoniste, un retraité enrichi qui cultive un vague ennui sur la Côte d'Azur, courtise les dames sans jamais vraiment saisir à qui il a affaire, persuadé que l'amour est un dû dont on ne saurait le priver trop longtemps. Don Juan aux petits pieds, il a le don de s'empêtrer dans des intrigues qui lui échappent.
9,20 €