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Vassilis Vassilikos

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Le Dernier adieu. (suivi de) Foco d'amor - Récits

Vassilis Vassilikos a écrit Le dernier adieu et Foco d'amor à la mémoire de sa femme, qu'une mort précoce venait d'emporter. Les récits réunis dans Le dernier adieu sont comme les pages d'un journal intime écrit sous le choc de cette disparition. Assailli par les souvenirs, "Lui" éprouve le vide où il flotte, le cauchemar du temps qui n'avance pas. Il revit le passé comme dans un rêve éveillé, s'efforce de garder sa place à l'absente et de rétablir le dialogue brutalement interrompu, jusqu'à l'illusion hallucinante et fugitive de son retour. Foco d'amor raconte la course égarée de "Lui" dans les lieux où il a vécu longtemps avec "Elle", de Rome à Paris, à Athènes, aux EtatsUnis. Et parallèlement, les errances d'une âme blessée à mort dans la quête obstinée de celle sans qui il ne saurait vivre. Le récit entrecroise présent et passé, bouscule la chronologie selon l'imprévisible logique de la mémoire et de la passion, enrichissant continuellement la figure centrale d'"Elle" et donnant tout leur poids à vingt ans d'une vie souvent errante et tourmentée, mais toujours illuminée par ce "foco d'amor" dont parle Dante, le poète qu'elle aimait tant. C'est une véritable descente aux enfers qui a fait naître ce roman d'amour désespéré, plus sombre que les oeuvres d'exil de Vassilikos, plus personnel, plus lyrique et plus bouleversant que tout ce qu'il avait écrit jusqu'alors.
21,40 €

Les photographies

«Photographier» signifie, au sens propre, «écrire avec la lumière». C'est là ce que fait Vassilis Vassilikos, soumettant à l'éclairage dru de la connaissance la Ville, «l'anguleuse, la déserte, la perfide dans ses carrefours, la traîtresse dans ses parcs...». Sur cette toile de fond, les rêves, les souvenirs, les images du présent et du passé se superposent et se complètent. La Ville, c'est bien entendu Salonique - où se situaient déjà Z et la Trilogie. Ces Photographies (publiées en 1964, traduites en 1968), dépouillées du folklore local, sont un long poème d'amour pour une femme perdue, pour une ville, pour un pays, la Grèce, où le mot liberté a longtemps eu un sens tragique.
10,60 €

Z

Un matin de mai 1963 les murs d'Athènes se couvrirent d'innombrables «Z» : le député de gauche Lambrakis venait d'être assassiné en pleine rue sous l'œil complice de la police. «Z» pour «zei» - il vit - devenait le symbole, le cri de révolte du peuple grec. L'étude des minutes du procès a permis à Vassilis Vassilikos de faire, à travers l'autopsie d'un meurtre politique, celle du mécanisme universel qui fait d'un homme un assassin et d'une caste, ses complices. Le film tiré de «Z» par Costa-Gavras a été un triomphe à travers le monde entier et a remporté plusieurs prix.
10,60 €