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Philosophie

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La dimension cachée

La dimension cachée, c'est celle du territoire de tout être vivant, animal ou humain, de l'espace nécessaire à son équilibre. Mais, chez l'homme, cette dimension devient culturelle. Ainsi, chaque civilisation a sa manière de concevoir les déplacements du corps, l'agencement des maisons, les conditions de la conversation, les frontières de l'intimité. Ces études comparatives jettent une lumière neuve sur la connaissance que nous pouvons avoir d'autrui et sur le danger que nous courons, dans nos cités modernes, à ignorer cette dimension cachée : peut-être est-ce moins le surpeuplement qui nous menace que la perte de notre identité.
6,00 €

La fin des certitudes

"On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter", affirmait Kant ; et s'il reliait ainsi l'intelligence au désarroi, c'est que penser, c'est douter. Construire, c'est détruire. La gloire de l'homme est de réfléchir ; aucun acte n'est plus violent, puisqu'il implique d'abord une négation, que ce soit par la remise en cause des certitudes établies ou par la critique des systèmes philosophiques antérieurs. Penser, c'est douter - du monde qui nous entoure, du langage dont nous prétendons chaque jour nous servir, de la littérature même, des schémas de vie qu'elle perpétue parfois, dès lors qu'elle est mauvaise.
9,90 €

La Force des choses I

Peu de temps après le jour V, je passai une nuit très gaie avec Camus, Chauffard, Loleh Bellon, Vitold, et une ravissante Portugaise qui s'appelait Viola. D'un bar de Montparnasse qui venait de fermer, nous descendîmes vers l'hôtel de la Louisiane ; Loleh marchait pieds nus sur l'asphalte, elle disait : «C'est mon anniversaire, j'ai vingt ans.» Nous avons acheté des bouteilles et nous les avons bues dans la chambre ronde ; la fenêtre était ouverte sur la douceur de mai et des noctambules nous criaient des mots d'amitié ; pour eux aussi, c'était le premier printemps de paix.
10,20 €

La mauvaise conscience

"Heureuse la malheureuse conscience, car son malheur n'est qu'une feinte, une ruse profonde de la vie ; heureuse la mauvaise conscience, elle qui connaîtra la joie violente de renaître..." La mauvaise conscience constitue le premier objet philosophique sur lequel le jeune Jankélévitch, à l'aube d'une brillante carrière académique, déploie dès 1933 sa réflexion propre. La thèse qu'il lui consacre, reprise trente ans plus tard pour donner naissance à ce livre, contient déjà non seulement les grands thèmes de son oeuvre à venir mais aussi les piliers définitifs de sa philosophie morale.
Au centre, l'étude du remords. Indissociable de l'expérience du temps, fugace et irréversible, le remords manifeste à nos yeux l'acte irrévocable ; par là même, il est la preuve de notre liberté, et porte en lui la consolation du temps qui passe.
12,70 €

La métaphysique

"Vaste et orageux océan, empire de l'illusion, où maint brouillard, maints bancs de glace en fusion présentent l'image trompeuse de pays nouveaux, attirent le navigateur parti à la découverte, et l'entraînent en des aventures auxquelles il ne pourra plus s'arracher, mais dont il n'atteindra jamais le but". Par ces mots, Kant entend décrire les affres de la métaphysique. Quête du sens et de l'essence des choses, créatrice de concepts destinés à mieux saisir l'universalité et la transcendance, la métaphysique cherche à penser ce qui est "au-delà des réalités physiques".
Si beaucoup de penseurs l'ont critiquée, elle n'en reste pas moins fascinante. Peut-on la pratiquer sans déjà raisonner en métaphysicien ? A quoi sert-elle ? Est-elle encore légitime aujourd'hui ? La métaphysique est-elle indissociable de l'expérience ou bien est-il possible de penser a priori ? Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur la métaphysique, d'Aristote à Peter Strawson, en passant par Avicenne, Thomas d'Aquin, Descartes, Leibniz, Voltaire, Kant, Hegel, Schopenhauer, Comte, Engels, Mach, Peirce, James, Nietzsche, Bergson, Merleau-Ponty ou encore A J Ayer.
9,00 €

La morale

A quoi bon la morale ? Pourquoi chercher des réponses à nos dilemmes intérieurs dans des livres anciens éloignés de notre présent ? Et qui sont ces soi-disant "sages", "amélioreurs de l'humanité" (Nietzsche), pour nous dire quel genre de vie mener ? Il semble difficile de se fier à des préceptes intangibles délivrés par des hommes las de la vie, retirés dans leur tour d'ivoire, pour qui le monde était "mieux avant".
Mais Est-ce là tout ce que représente la morale ? Déprécier le monde actuel en faisant miroiter des valeurs sublimes et inatteignables ? Demandons-nous plutôt pour quelles raisons notre époque la soupçonne tant et discrédite les donneurs de leçons. Et, plus encore : pourquoi, tout en tenant la morale pour obsolète, nous nous obstinons à juger le comportement d'autrui. Dans notre méfiance, nous confondons souvent la morale avec le moralisme, voire avec l'hypocrisie ou le conformisme.
Peut-on pour autant se passer de la morale ? Et d'ailleurs, qu'est-ce que la morale ?
9,00 €

La naissance de la tragédie

" Nous aurons fait en esthétique un grand pas lorsque nous serons parvenus non seulement à la compréhension logique mais à l'immédiate certitude intuitive que l'entier développement de l'art est lié à la dualité de l'apollinien et du dionysiaque. Ces noms, nous les empruntons aux Grecs, lesquels ont donné à entendre le sens profond et la doctrine secrète de leur intuition esthétique dans les figures incisives et nettes de leur panthéon. C'est à leurs deux divinités de l'art, Apollon et Dionysos, que se rattache la connaissance que nous pouvons avoir dans le monde grec, d'une formidable opposition, quant à l'origine et quant au but, entre l'art plastique - l'art apollinien - et l'art non plastique qui est celui de Dionysos. Ces deux impulsions, si différentes, marchent de front, mais la plupart du temps en conflit ouvert, s'excitant mutuellement à des productions toujours nouvelles et de plus en plus vigoureuses afin de perpétuer en elles ce combat de contraires (entre lesquels le mot " art " qu'on leur attribue en commun ne fait qu'apparemment jeter un pont), jusqu'à ce qu'enfin, par un geste métaphysique miraculeux de la " volonté " hellénique, elles apparaissent accouplées l'une à l'autre et, dans cet accouplement, en viennent à engendrer l'œuvre d'art à la fois dionysiaque et apollinienne, la tragédie attique. " F. Ν.
9,00 €

La naissance du sens

La question de l'animalité de l'homme, qui préoccupe les sciences humaines et sociales depuis longtemps, est ici abordée dans une perspective qui récuse les réductionnismes, aussi bien sociologiques que biologiques, mais aussi le dualisme âme-corps hérité de la philosophie classique.Boris Cyrulnik expose son point de vue original sur la psychologie de l'enfant, qui permet de reformuler complètement le rapport entre l'inné et l'acquis, et donne une contribution nouvelle à la question del'inceste, débattue tant dans le domaine anthropologique que dans les écoles psychanalytiques.
7,60 €

La nef des fous - Des nouvelles du Bas-Empire Tome 2, Année 2021

Les civilisations naissent, croissent, vivent, connaissent un temps de puissance, décroissent, chutent, tombent et disparaissent avant d'être remplacées par d'autres. Les plus lucides le savent, les plus intellectuellement encrassés le nient. Notre civilisation judéo-chrétienne est en phase terminale. Il est politiquement sot et niais, sinon dangereux, de prétendre redonner de la santé et de la vitalité à un centenaire subclaquant. N'importe quel médecin promettant de remettre sur pied un vieillard cacochyme passerait illico pour un charlatan. Mais pour une civilisation, les vendeurs d'illusions font toujours florès. Ce deuxième volume de La nef des fous est le journal voltairien, au jour le jour, de cet inévitable naufrage. On y trouve tous les délires de notre fin de millénaire wokiste désireux de faire du passé table rase... M. O.
8,70 €

La nostalgie - Quand donc est-on chez soi ? Ulysse, Enée, Arendt

Ouvrage paru en première édition chez Autrement en 2013. 12 000 ex vendus.
7,50 €