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Un endroit où aller

L'ascension sociale et la difficile quête de soi d'un homme du sud des Etats-Unis, que les tribulations de l'existence ramènent invinciblement au pays natal dont il n'a jamais pu cesser d'interroger les mirages.
11.70 €

Un été

"Jean, mon frère, venait d'acheter un voilier et m'invitait à passer quelques jours en mer. Je n'étais pas certain que ce soit une bonne idée que nous partions en vacances ensemble. Quand je dis "nous", je ne pensais pas à Jean. Je pensais à Jeanne. A Jeanne et moi." Il ne faut pas manquer le deuxième roman de Vincent Almendros. Cet auteur de 36 ans réussit la prouesse, en eaux troubles et en 96 pages, de tenir à la fois une histoire d'amour, un thriller marin, un récit de la fraternité et un huis clos à ciel ouvert.
Les trois sont ambigus et le mystère ne se lève, cruel et ricanant, qu'à la toute dernière page. Pierre, le narrateur, embarque à Naples sur le voilier de son frère, Jean. Le premier est venu avec la blonde Lone, sa petite amie suédoise qui termine une thèse sur la parité homme-femme. Le second vit depuis sept ans avec Jeanne la brune, dont Pierre fut l'amant. Le bateau glisse lentement vers Capri.
Il fait une chaleur caniculaire. L'air est irrespirable. Les corps exsudent. Le jour, la mer est d'huile et, la nuit, "goudronnée". Les méduses prolifèrent, qui remontent le temps et le courant avec leurs "ombelles opalines". Pierre et Jeanne s'observent, se frôlent, se rapprochent et se retrouvent dans la cabine. Rien n'est appuyé. Tout est suggéré. Etonnant peintre d'atmosphère, Vincent Almendros écrit à l'aquarelle.
C'est de la littérature. Et de la meilleure. Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur
7.50 €

Un étranger nommé Picasso - Dossier de police n° 74.664

Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il "signalé comme anarchiste" à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne ? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres oeuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période de près de dix ans ? D'où vient l'absence quasi totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu'en 1947 ? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français ? Si l'oeuvre de l'artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso, un "étranger" en France, a paradoxalement été négligée.
Cet angle inédit permet à Annie Cohen-Solal de nous entraîner dans une enquête stupéfiante sur les pas d'Un étranger nommé Picasso, artiste surdoué, naviguant en grand stratège dans une France travaillée par ses propres tensions.
17.40 €

Un héros de notre temps. Edition bilingue français-russe

On a souvent fait d'Un héros de notre temps le premier roman psychologique de la littérature russe. Mais l'analyse y est toujours subordonnée à cette ironie dominante, à ce regard distancié et critique que Petchorine, personnage principal et narrateur, jette sur ses aventures. A juste titre, on y lira les signes d'un certain essoufflement de la sensibilité romantique ; mais on verra aussi en Petchorine l'aîné de ces héros sombres qui peupleront les plus grands textes de Gontcharov, Tourgueniev ou Dostoïevski. A bien des égards, en effet, le court roman de Lermontov, étrange, décousu, fascinant, annonce les romans russes de la deuxième moitié du XIXe siècle.
11.50 €

Un homme disparaît

«L'autobus vert est arrivé, celui qui va à la Bastille, s'arrête au Père-Lachaise, a son terminus place Gambetta. L'homme monte, après un moment d'hésitation. Les portes en accordéon se referment. Il disparaît parmi les passagers, avec un singulier sourire, comme s'il voulait, lui dont je jurerais qu'il ne possède rien, se faire du premier venu un ami avant de le quitter, ce sourire en retrait de ceux qui partent, sont déjà ailleurs, un sourire dont j'aimerais croire qu'il s'adresse à moi, qui reste là, en arrêt, sur un trottoir mouillé de pluie. Pourquoi ne l'ai-je pas suivi ? Soudain toute la ville n'est plus comme lui qu'un fantôme.»
4.80 €

Un Hosanna sans fin

Avec ce livre testament Jean d'Ormesson achève sa trilogie (Comme un chant d'espérance, Guide des égarés) qui constitue trois tentatives de réponse à la question : Que fais-je là ? Détective métaphysique, il poursuit ce questionnement et tente avec gaieté de percer ce mystère. Et au fil des pages nous invite à rêver, à espérer, à croire. "Grâce à Dieu, je vais mourir. Comme tout le monde. Comme vous.
Avant vous sans doute : ma vie est déjà longue, j'approche du bout du chemin. Mais rien de plus capricieux que cette mort si certaine. L'histoire est imprévisible. Ce qu'il faut dire avec force dès le début de ce petit livre, c'est que personne n'est sûr de rien". Ainsi s'ouvre Un hosanna sans fin. "Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard.
Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut au-dessus de moi et dont je suis la créature et le jouet. Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : "Il n'y a pas de Dieu". Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu".
14.00 €

Un livre de raison

Grace se donne pour mission de témoigner de l'histoire de Charlotte. Les deux femmes sont américaines, leurs chemins se croisent dans une petite république d'Amérique centrale où Grace vit depuis des années. Quand Charlotte s'y installe pour tenter de retrouver sa fille Marine, elle ne soupçonne pas que son destin va se jouer dans ce pays rongé par la violence et la corruption. Grace, placée au coeur de la classe dirigeante de l'Etat par son mariage, essaie de l'aider, même si elle est incapable de comprendre les passions de Charlotte, une femme qui engage sa vie sans concessions, jusqu'à se perdre.
Une remarquable enquête psychologique, irriguée par une exceptionnelle acuité de l'humain. Un roman tout ensemble intimiste et politique, à la beauté austère, parfois aveuglante pourtant, que le pessimisme stoïque de la grande Joan Didion transfigure en une admirable méditation sur la déréliction. Nathalie Crom, Télérama. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Gérard-Henri Durand
8.90 €

Un long dimanche de fiançailles

Cinq soldats français sont condamnés à mort en conseil de guerre, en 1917. A l'autre bout de la France, la paix venue, Mathilde veut savoir la vérité sur cette ignominie. Prix Interallié 1991.
8.50 €

Un paquebot dans les arbres

Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l'enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard, sa mère au sanatorium d'Aincourt. Cafetiers de La Roche-Guyon, ils ont été le coeur battant de ce village des boucles de la Seine, à une cinquantaine de kilomètres de Paris. Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats, l'entraînant dans la spirale de la dépossession. En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui par insouciance, méconnaissance ou dénuement tardent à solliciter la médecine. À l'âge où les reflets changeants du fleuve, la conquête des bois et l'insatiable désir d'être aimée par son père auraient pu être ses seules obsessions, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse, et préserver la dignité de ses parents, retirés dans ce sanatorium - modèle architectural des années 1930 -, ce grand paquebot blanc niché au milieu des arbres. À travers un roman solaire, porté par le regard d'une adolescente rebelle heurtée de plein fouet par le réel, Valentine Goby poursuit son travail sur le corps dans l'Histoire, le rôle des femmes face à l'adversité, leur soif de liberté.
19.80 €

Un paria des îles

Encouragé à poursuivre sa carrière littéraire après son premier livre, La Folie Almayer, Joseph Conrad, dans Un paria des îles, reprend le même lieu et les mêmes personnages, mais quinze ans plus tôt. Continuant à remonter le temps, il les rajeunira encore dans un troisième roman, La rescousse.
Le livre paraît en 1896. C'est l'histoire nocturne, ténébreuse, d'un homme qui a failli, Willems, et que son maître, le célèbre capitaine Lingard, condamne à rester captif de la forêt équatoriale, à une cinquantaine de kilomètres de la mer. Willems est littéralement englouti par la forêt, par l'amour dévorant d'une femme indigène, Aïssa, et par son propre chaos intérieur. Dans ses efforts pour survivre, il va faire le malheur de son rival Almayer, et provoquer par trahison l'arrivée et l'installation des Arabes dans ce comptoir situé sur le fleuve, dont l'accès était jusque-là un secret.
12.00 €